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La force de nos croyances internes


Une croyance est une posture mentale qui consiste à accepter une pratique, une idée ou une théorie en les considérant comme véridiques sans avoir besoin de démonstrations argumentatives ou empiriques. Nous considérons habituellement les croyances comme des normes ou des conceptions. En réalité, toutes les passions qui peuvent donner un sens à notre vie sont des croyances. Nous sommes soumis à une quantité illimitée de stimuli. Les croyances sont des filtres ordonnés, préétablis, de notre perception du monde. Elles sont les directives qui régissent notre cerveau quand nous croyons fermement que quelque chose est vraie. C'est comme si nous donnions à notre cerveau un ordre sur la façon de nous représenter les événements.


Henry Ford citait : « Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les 2 cas, vous avez raison ». Le philosophe Emmanuel Kant a expliqué il y a plus de 200 ans que toutes nos expériences, y compris notre perception des couleurs, des sensations et des objets, ne sont que des représentations dans notre esprit. La réalité ne se fonde que sur la perception individuelle.


Imaginez que vous demandiez à 100 personnes de décrire un rocher de 5 façons différentes. Un spectateur qui écouterait ces descriptions pourrait croire qu'il y a 500 rochers différents. Alors qu'en réalité, il s'agit du même rocher perçu de 500 manières distinctes. Notre perception du monde s'ancre dans nos croyances. Celles-ci sont nos vérités individuelles, à la base de nos réalités subjectives. Tout être n'est qu'un système de croyances. Une croyance est un sentiment de certitude à propos de quelque chose. C'est une connaissance passive. Nous vivons notre vie d'après les croyances que nous avons acquises par nos expériences et l'accumulation de nos connaissances. Par conséquent, nous voyons tous, le monde différemment.


Il existe deux types de croyances:

Les croyances externes : les croyances externes sont des croyances qui n’émanent pas directement de nous. Ce sont celles qui viennent de l’extérieur et que nous avons accepté d’en faire les nôtres. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles nous acceptons des croyances qui ne sont pas de nous. La majorité du temps, on épouse les croyances du milieu social pour mieux s’intégrer. Parfois, nous embrassons des croyances par héritage familial ou générationnel. Les raisons peuvent aussi être notre appartenance à un groupe religieux, culturel, social ou politique.

Les croyances internes: Elles sont celles qui viennent directement de notre esprit à la suite de notre expérience avec le monde, ou de l’interprétation erronée ou non qu’on puisse faire d’un événement. C’est le cas de nombreuses croyances personnelles et en particulier pendant l’enfance.

John Stuart Mill disait : « Un être qui possède une croyance a autant de force que 99 êtres qui n'ont que des intérêts ».


Les croyances donnent des ordres à notre système nerveux. Lorsque vous croyez qu'une chose est vraie, vous vous mettez dans un état qui permet qu'elle le soit. Maniée de façon positive, la croyance peut donc devenir un outil des plus puissants pour réaliser vos désirs. Au contraire, une croyance qui entrave votre action peut provoquer des résultats catastrophiques. Depuis des siècles, les religions donnent à des milliers de gens du pouvoir ; la force de faire des choses dont ils se seraient crus incapables. Les croyances nous permettent de capter les meilleures ressources que nous recelons en nous et de mettre ces ressources en service de la réalisation de nos désirs.

Les croyances sont la boussole qui nous guide vers notre but et qui nous garantit que nous l'atteindrons. Celui qui n'a pas de croyance, ou qui ne réussit pas à y puiser de l'énergie, est totalement désemparé. Il est comme un navire privé d'hélices ou de gouvernail. Seules les croyances donnent le pouvoir d'agir et de créer le monde dans lequel on veut vivre. Elles nous permettent de voir ce que nous voulons et nous donnent l'énergie dont nous avons besoin pour l'obtenir. Il est impossible de demander à une personne de changer si cette personne est toujours influencée par les mêmes croyances. Le changement d'attitude se met en place quand les croyances sont totalement renouvelées de l'intérieur.


Nous serons aussi surpris de remarquer que nos croyances peuvent avoir un impact direct sur notre état physiologique notamment sur notre santé. Il y a quelque temps, est parue une excellente étude sur la schizophrénie. On y étudiait entre autres le cas d'une femme souffrant d'un dédoublement de la personnalité. En dehors des périodes de crise son taux de glycémie était tout à fait normal. Mais il était persuadé d'être diabétique, et elle réussissait à transformer complètement son état physiologique qui devenait celui d'une diabétique. Sa croyance devenait réalité.

Il faut comprendre que notre mentalité façonne notre réalité. À chaque fois qu'une personne en face de vous dira que vos objectifs sont irréalistes et qu'il faudrait revenir sur terre, prenez conscience qu'il ne parle que de sa réalité à lui et non de la vôtre. Croire en quelque chose est la clé pour voir cette chose se réaliser. Si vous n'y croyez pas, elle n'est pas vraie pour vous et ne peut devenir réalité.

Notre cerveau cherche constamment à trouver des réponses à ceux à quoi nous croyons à ce à quoi nous pensons régulièrement. Nos croyances émanent de notre subconscient, nos perceptions résultent de ce que nous avons accepté comme étant vrai dans notre subconscient. L'esprit conscient pense le subconscient absorbe. On va essayer d’illustrer, cela par quelque chose que tout le monde peut concevoir : nous pouvons considérer notre esprit comme notre jardin notre environnement dont nous devons prendre soin. Et notre subconscient est comme une terre profonde et fertile. Dans notre subconscient, on peut y planter autant les graines du succès que celle de l'échec. L'esprit conscient joue le rôle du jardinier, choisissant quelles graines mettre en terre. Ce qui est dangereux, c'est que la plupart d'entre nous laissent à la fois les graines du succès et celles de l'échec, tomber sur cette terre fertile qui représente notre subconscient. Quand on accepte d'absorber tout type de croyance, des idées handicapantes, viennent être semées et prennent racine en nous. Très souvent, ces croyances viennent limiter notre potentiel.


La plupart d'entre nous connaissent l'effet placebo, par lequel un médicament dénué de toute propriété curative agit sur le malade qui est persuadé qu'on lui donne un traitement efficace. Une étude remarquable de l'effet placebo décrit le cas de plusieurs malades souffrant d'ulcères aigus. On les divisa en 2 groupes et l'on annonça aux malades du premier groupe qu'on leur donnait un nouveau médicament qui allait certainement les soulager. On dit aux malades du 2e groupe qu'on leur donnait un produit expérimental dont on ne connaissait pas encore très bien les effets. 70 % des malades du premier groupe constatèrent une amélioration sensible de leur état. Seulement 25 pour-cent des malades du second groupe ont pu obtenir le même résultat. Or, dans les 2 cas, on avait donné au malade un produit dépourvu de la moindre propriété médicamenteuse la seule différence était le système de croyance que les uns et les autres avaient adopté.


Les croyances sont un choix point bien que nous en ayons rarement conscience, nous pouvons tous choisir des croyances qui nous limitent ou des croyances qui nous soutiennent pour arriver au succès. Il faut donc favoriser les croyances positives et écarter celles qui nous entravent. La principale bévue que nous commettons au sujet de la croyance est de penser qu'elle est un concept fixe une idée séparée de l'action. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, c'est au contraire parce qu'elle n'a rien de statique et qu'elle fait intégralement partie de notre fonctionnement que la croyance ouvre la porte de la réussite. Ce que nous croyons détermine le potentiel que nous allons être en mesure de mobiliser les croyances peuvent amorcer ou arrêter le flot des idées.


Toute expérience humaine, tout ce que nous avons dit vu entendu senti ressenti ou toucher est emmagasiné dans notre cerveau. Quand vous dites avec conviction que vous ne vous souvenez pas, vous avez raison. Quand vous dites avec conviction que vous vous souvenez, vous donnez à votre système nerveux l'ordre d'ouvrir les voies qui conduisent à la partie de votre cerveau qui possède la capacité de vous fournir les réponses que vous attendez.


Mais d'où viennent les croyances ? Pourquoi certaines personnes ont-elles des croyances qui les poussent vers le succès tandis que d'autres ont des croyances qui les aident seulement à échouer ? Si nous désirons imiter les croyances qui favorisent l'excellence, il nous faut tout d'abord essayer de répondre à ces questions.


Comme on a vu tout à l'heure, la première source des croyances, c'est l'environnement. C'est là que les cycles de la réussite qui engendrent la réussite et de l'échec qui engendre l'échec se déroule de façon absolument ininterrompue. On va prendre un exemple que nous connaissons tous en tout cas si vous vivez en France ou encore plus loin, on peut prendre l'exemple des ghettos pour ceux qui sont en Amérique. La véritable horreur des gens qui vivent dans des ghettos ou dans des cités n'est pas tant les soucis et les privations quotidiennes. Le vrai cauchemar, c'est l'effet que produit l'environnement sur les croyances et les rêves. Si vous ne voyez qu’échec et désespoir, il vous sera très difficile de donner forme à des représentations internes qui favorisent le succès. Si l'on grandit dans la richesse et la réussite, il est facile d'imiter la richesse et la réussite. Si l'on grandit dans la misère et le désespoir, c'est là que l'on puise ces modèles de conduite. Comme l'a dit Einstein : « Rares sont les gens capables d'expérimenter avec impartialité des opinions qui diffèrent des préjugés qu'on a dans leur milieu social. La plupart des gens sont même incapables de concevoir pareilles opinions. » l'environnement est parfois le principal élément générateur de croyances, mais ce n'est pas le seul. Si c'était le seul, nous vivrions dans un monde figé où les enfants de la richesse ne connaîtraient que la richesse et où les enfants de la misère ne s'élèveraient jamais au-dessus de leurs conditions d'origine.


Quand les conditions dans lesquelles nous vivons, ne reflètent pas le modèle de réussite qu’on désire, nous avons le devoir de nous immerger dans nos croyances pour emmener à la réalité ce qui n’existe pas. On doit constamment alimenter notre esprit et le fruit de nos désirs. En suivant des personnes qui ont réalisé le même type de projets que l’on souhaite réaliser. En investissant dans des livres pour développer et nourrir notre croyance. Même quand ce n’est pas possible, la seule force de la croyance suffit à maximiser notre potentiel vers un objectif précis.

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