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Exiger l'excellence

Dernière mise à jour : 10 janv.



Si nous avons tous à peu près le même cerveau, avec une configuration pratiquement identique et le même potentiel, comment se fait il que l’on ne trouve dans l’histoire qu’un nombre limité de personnes ayant véritablement atteint l’excellence et réalisé leur potentiel ? De façon tout à fait terre-à-terre, cette question est certainement la plus importante à laquelle il faille répondre.

Des milliers d’enfants font preuve de talents dans tel ou tel domaine, mais rares sont ceux qui parviennent à quelque chose, alors que des gens moins brillants dans leur jeunesse réussissent davantage. On a tous connu un collègue de classe qu’on trouvait plutôt nul en classe, mais qui a réussir à bâtir une vie d’excellence ou qui s’en sort mieux dans la vie. On peut donc déduire de cette réalité que le talent naturel ou le coefficient intellectuel n’expliquent pas les réalisations ultérieures.

Nous devons prendre conscience qu’aujourd’hui, on est tous capables d’atteindre l’excellence sans aucune limite sinon celle que nous nous imposant. Dans le passé, seules quelques personnalités d’élite ou dotées d’une énergie presque surhumaine pouvaient choisir la carrière de leur choix et parvenir à maîtriser parfaitement son champ de développement. Des millions de gens qui ne faisaient pas partie de la bonne classe sociale, du bon sexe ou du bon groupe ethnique étaient rigoureusement empêchés de répondre à l’appel de leur vocation. De nos jours, ces barrières politiques et sociales ont pour la plupart disparu. On a aujourd’hui accès à une qualité d’information et de connaissance dont les maîtres du passé ne pouvaient que rêver. Mais qu’en faisons-nous ? Pour déjà pouvoir bénéficier de toutes les ressources qui sont à notre portée, nous devons nous en rendre compte. Comment ? En restant concentrés. Nous sommes énormément distraits par des informations qui ne nous apportent pas grand chose. On a l’impression que dans cette génération, tout est créé pour distraire et des fois prie, pour pervertir. Il y a des plus en plus de mal-être et d’addictions parce que les gens nourrissent leurs esprits d’informations toxiques. Ainsi, on ne pense plus à bâtir, ni à conquérir toutes ces opportunités qui nous sont servies sur un plateau doré.


Notre époque est riche en possibilités pour quiconque est ambitieux. En parallèle, la société actuelle va pointer du doigt toute personne à cheval sur la discipline et l’effort, on le trouvant ringard. On en vient à se contenter d’objets vite faits, mal faits. Nous sommes le fruit d’une création excellente. Je ne sais pas en quoi vous croyez, mais je crois que le Dieu qui nous a créés ne s’est pas trompé sur la création que nous sommes. C’est l’homme par ses penchants à la légèreté qui se détruit progressivement. Beaucoup de gens n’aiment pas leur travail, mais ils y vont sans chercher le moyen de gagner par le biais du projet qui leur tient à cœur. Des fois, nous sommes tellement matricés par la médiocrité qu’on ne se donne plus le droit de rêver ou d’accomplir. Nous sommes comme dans un moule ou tout le monde doit être pareils et réduits aux mêmes salaires peu importe sa qualification. Et pourquoi ? Qui détient la clé de la limite de notre excellence même sur le plan financier ?


Nous choisissons le chemin de carrière que nous recommandent nos parents et nos amis, ou qui semble le plus lucratif. On a peur de se lancer dans le projet pour lequel notre cœur bat et au fil des années, on travaille comme des robots. Le peu de temps libre qu’on va avoir, va nous servir que pour les loisirs et les plaisirs immédiats. On devient donc de plus en plus passifs, on devient frustré et on subit notre vie.


Pour changer toutes ces choses et vivre une vie d’excellence, c’est-à-dire, une vie ou nous sommes satisfaits de ce que nous sommes et avons, il faut y travailler. Rien n’arrive dans la vie grâce à l’inaction. La passivité n’est ni cool, ni romantique, mais pathétique et destructrice. L’homme obtient l’esprit et la qualité de cerveau qu’il mérite en fonction de ses actes. Comme je l’ai dit plusieurs fois, ce sont nos pensées qui déterminent notre paysage mental. On se doit de décider de comment nous voulons vivre notre vie. On doit être capable de savoir ce que l’on tolère et ce que l’on ne tolérera plus. Notre corps, notre esprit et notre âme doivent se joindre harmonieusement à nos ambitions. Il ne faut pas croire qu’une personne intelligente réussira forcément sa vie. On peut être brillant, mais très indiscipliné dans son caractère, et même avec son corps. Les relations physiques sans lendemain qui ont l’air cool, parce que les gens y trouvent un plaisir fugace, sont une façon indisciplinée de traiter son corps. Même si la société nous fait croire le contraire. Quand une chose est précieuse, elle se conserve précieusement. Si l’ensemble de ce que vous représentez est précieux, ne vous livrez pas à n’importe qui. Croyez-le ou non, ceci contribue à diminuer votre potentiel. Même au niveau de ce que l’on consomme. Les chercheurs ont démontré que plus nous consommant des aliments transformés, plus nous réduisant notre santé mentale. L’excellence comme d’abord pas soi-même. 


Si vous êtes entrepreneur ou ressentez en vous un appel pour un projet ou une réalisation particulière, les paragraphes suivants vous sont dédiés.

La première étape : découvrir sa vocation 

Tout le monde en possède, mais peu on en conscience. Nous devons prendre conscience que nous disposons tous d’une vocation. Le mot vocation vient du latin « vocare » qui signifie appeler. Son utilisation était purement spirituelle. Ce mot faisait référence à ceux qui étaient appelés par Dieu au sein de l’église. Et plus tard, son utilisation est devenue laïque et associée au travail salarial tel que nous le connaissons. Autrement dit, la vocation est comme une graine qui est semée à notre naissance. Cette graine constitue notre unicité. Elle aspire à croître, à se transformer et à épanouir tout son potentiel. L’œuvre de notre vie consiste à laisser cette graine devenir une fleur, afin d’exprimer son unicité à travers notre travail. Quand je dis travail, je ne parle pas forcément d’être salarié. Nous avons tous une destinée à réaliser, raison pour laquelle nous ne devons pas tomber dans le conformisme. Chacun d’entre nous à une voix qui l’appel à quelque chose qui lui parle profondément. Quand on découvre sa vocation, on y travaille pour développer les compétences.

La deuxième étape : l’acquisition des compétences

Il est important de développer des compétences quand on souhaite se lancer dans sa vocation. Se placer dans l’ »à peu près » va vous faire perdre confiance en vous dès le départ. Par exemple, si vous êtes appelés à prendre la parole en public pour faire passer un message, vous devez au préalable maîtriser votre sujet. L’amateurisme ne paye pas. Offrez l’excellence et vous aurez des retours encourageants. Même pour l’image de votre projet, vous vous devez d’être compétents. L’acquisition d’une compétence s’accompagne de modification dans le cerveau. La pratique et le développement de toute compétence vous transforment tout entier. Vous développez de nouvelles capacités naguère latentes, qui se révèlent au fur et à mesure que vous progressez. Vous prendrez davantage confiance en vous. Ce qui apporte une gratification immédiate. Si vous avez des projets à réaliser, ne limitez pas votre pouvoir de développer plusieurs compétences. Vous aurez le plaisir de relever des défis, d’avoir confiance en vos capacités et de faire l’expérience du pouvoir que cela confère.

Troisièmes et dernières étapes : l’expérimentation

À cette étape, vous passez à l’action. Vous allez pouvoir évaluer l’acquisition de vos compétences et le degré de confiance en soi que vous avez développé. Cela va impliquer, la prise de responsabilité supplémentaire, le lancement du projet et l’exécution de vos travaux. À ce stade, vous serez en mesure de voir vos lacunes et de vous améliorer. Ne craignez pas d’être critiqués négativement. Au début, les critiques sont plus constructives. Cela vous apprend à améliorer votre projet. Vous pourrez aussi tester votre caractère face à l’échec et au succès par exemple. Souvent, il faut se forcer un peu pour oser certains actes et certaines expérimentations si l’on n’est pas certain d’être prêt.


D’une façon générale, quel que soit votre domaine d’activité, vous devez vous considérer comme un bâtisseur utilisant des matériaux ou des idées. Vous produisez dans votre métier quelque chose de tangible qui affecte les personnes de façon directe et concrète. Pour construire quelque chose de nouveau, vous devez en comprendre le processus de construction et posséder les compétences correspondantes. Vous êtes un artisan qui s’efforce d’atteindre le plus haut niveau de qualité. Pour ces raisons, vous devez vous soumettre à un apprentissage poussé. Vous ne pourrez rien faire de valable sur terre, si vous ne vous êtes pas d’abord développé et transformé vous-même.

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